vendredi 14 janvier 2011

37- Le semi-développé

Hier soir, je suis retournée dans mon village natale. Bien que son statut soit passé depuis longtemps à celui de "ville", dans ma tête, ça s'affichait comme un véritable village. Encore plus qu'avant.

J'ai vu défilé à travers les vitres de l'autobus les mêmes magasins de ma jeunesse: "Les p'tites aubaines", le "Marché aux puces", le magasin de tissus, la bijouterie avec la même enseigne lumineuse, etc.

Mais pire encore, j'ai pu constater que l'efficacité du réseau de transport en commun avait régressé... j'ai même eu peur de ne pas trouver d'autobus qui reviennent à Montréal. On m'a proposé de partir au métro Laval pour 4,15$, plus un autre 2-3$ ticket pour Laval (parce que c'est des cons). À ce prix-là... t'es pas rendu loin d'un taxi... Alors j'ai attendu 45 minutes pour qu'un bus me drop littéralement à Montréal. À peine il est entré sur l'île, qu'il était déjà sorti. Aucune galanterie; même à -40, il ne nous amènerait pas au métro Henri-Bourassa... comme avant.

Ce que j'ai remarqué aussi sur mon chemin du retour que j'ai fait à pied parce qu'il n'y avait pas d'autobus, c'est que l'état des routes est la même qu'il y a huit ans. Là où y'avait un tas de garnotte qui m'a fait bêcher plus d'une fois en roller blade, ben... y'a encore un tas de garnotte. Les gros trous n'ont pas été bouchés, les "effondrements" de trottoirs s'agrandissent et rien n'est à prévoir pour réparer cette route PRINCIPALE...

Alors après payé pour un transport en commun de marde, après avoir marché 30 minutes dans le froid faute d'autobus -ou de taxis-, après avoir attendu 30 minutes au terminus pour me faire déposer sur un coin de rue perdu à Montréal, j'en suis venue à cette conclusion: je déteste les villes et villages à semi-développer.

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