jeudi 28 octobre 2010

Masturbation intellectuelle

J'ai relu une bonne partie de mes blogues. Ça m'a redonné le goût d'en écrire plus. D'écrire aussi. D'achever. De continuer. D'innover également. D'un peu de tout.

Il faut dire que je suis dans une passe de vieille minouche qui tricote devant des émissions pour filles à l'eau de rose du 21ème siècle (notez que XXI, ça ne fait plus 21ème). Y s'en faut de peu pour qu'un verre d'alcool et un bol de chips accompagnent mes soirées.

La dite émission, car elle mérite véritablement qu'on la nomme, c'est La Galère. Ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais il y a un personnage, Stéphanie Valois, qui est une auteure. Alors... alors c'est ça. Ça donne le goût d'être dans ses culottes, si on peut dire.

Ces temps-ci, j'entends beaucoup parler de masturbation intellectuelle. On peut dire qu'entre mes pelotes de laine et La Galère, je me masturbe intellectuelle jusqu'à l'extrême. On peut presque appeler ça de la perversion intellectuelle tellement je suis into in sans vraiment avoir l'envie de l'être. Du sado-masochisme intellectuel, tiens.

Trois cours de Cégep@Distance en parallèle à trois cours universitaires. L'ironie dans tous ça, c'est que je trouve mes cours de cégep beaucoup plus difficile que ceux de l'université et que même si je déteste les stats et la bio, je suis plus motivée à les terminer que de me rendre aux cours universitaires que j'ai choisi pour terminer mon certificat en création...

Si c'est pas de la masturbation sado-masochisme intellectuelle, ça...!

Alors question de "décompresser", j'écoute La Galère en tricotant des pantoufles que mon chum souhaite avoir avant la fin de l'hiver, en rêvant à recommencer à écrire, tout en bouffant un peu trop pour compenser mon manque de stimulation d'endorphines et en maudissant le cégep de me prendre tellement de temps que je n'en trouve plus pour aller faire fondre les calories que j'ingurgite en trop.

OUF! Méchante phrase. Ça doit être l'effet de la masturbation.

13- As it was never me

Almost two years ago, I've wrote this:

"L'autre fois, une journée complète à faire l'amour sous les couvertures, à regarder les ombres du jour courir sur le visage de l'autre, à se toucher, à s'aimer, à parler de choses et d'autre."

And so many things have been wrote before and after. Mais après... un long silence.

For a long time, no words came out of my mine to hit a white space. And now, as if I wake up from a long coma, I read things that I wrote before as it was never me.

Because some are too beautiful, and some others, too disgusting...

samedi 16 octobre 2010

12- Djihad

Tendre la main et recevoir le fouet,
Donner alors l'autre joue,
Comme, dans la Bible, on nous l'enseignait.

Tourner la paume vers le ciel,
Recevoir colère et chagrin,
Revenir, l’échine courbée, couverte de fiel.

Tenter d’éclaircir des taches,
Et se noircir les mains,
L’esprit doute… par un sentiment lâche?

Tendre la main et recevoir le fouet,
Grincer des dents,
Par une amnésie d’un moment.

Tourner la paume vers un autre ciel,
Recevoir bénédiction et félicité,
Enfin, de ce fiel, être libérée.

Oublier ces taches passionnelles,
Et se blanchir les mains,
L’esprit bénit, libre par la possibilité d’un djihad personnel.

-

De l'arabe, djihad signifie "exercer la force". Le plus haut des djihad est le djihad du coeur, djihad personnel, qui mande à celui qui le fait de se faire violence devant les choses qui pourraient le faire défaillir du droit chemin, d'un chemin moral. Dans le Coran, il est permis de faire djihad quand l'honneur, la terre, et les choses sacrées i.e. la religion sont menacés.

Faire djihad ne signifie pas nécessairement prendre les armes et déclarer la guerre. Le djihad (force) peut se faire sous forme de revendication des droits, d'affirmation de soi, de débats, de rétablissements de faits, parfois de retrait, etc.

"Le djihad sur le sentier d'Allah sert uniquement à la défense de la terre, de l'honneur et des choses sacrées..." Youssef al-Qardawi.

Certaines choses dans ma vie ont été bafouées. J'ai souvent perdu mon honneur, ma terre n'a pas toujours été respectée et je vois quelques-unes des choses sacrées de ma vie être menacée. Je ne veux plus de ça.