jeudi 2 septembre 2010

10-

Tu es comme cette fraîcheur, un matin de rosée d'automne. Douce et poignante, énergisante, presque agressante.
Tu es cette fureur un soir d'orage, mais aussi l'immobilité des foyers heureux en ce temps.
Tu es cette déchirante beauté, où l'émerveillement se heurte à l'intimidation du feu d'un volcan.
Tu es un ouragan, à l'intérieur même de mes veines,
une catastrophe à mes yeux aveugles,
un souffle à mes poumons asphyxiés.
Tu es l'homme qui me fait chanceler, exprès pour me fortifier. Tu es l'homme que j'hais suffisamment pour tenter de le battre à son jeu, mais aussi celui que j'aime assez pour rendre les armes avant la fatale victoire.
Tu es le feu du phénix, l'enflammeur, le destructeur, le reconstructeur.
La préciosité d'une orchidée, son infaillible beauté, son arrogance, l'audace de sa dominance.
Tu es le fou, le roi, le dominant. Le docteur, l'amoureux, le conquérant. Le guerrier, le malfaiteur, le sage. L'intelligent, le patient, le croyant.
Et moi... la peur, seulement.

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