lundi 23 août 2010

8-

Un battement d'aile derrière un vol plané,
L'altitude qui s'écrase au sol,
Un espoir, peut-être d'éthanol,
Sur un ciel assombri; l'oiseau est affolé.

Une goutte sur un front, la mer dans les yeux.
Le souffle étranglé, l'orage au creux du coeur,
L'amnésie de ces instants passés dans les cieux,
L'odeur du soufre arrive, s'agrippe alors la peur.

Et les ailes griffent l'air maladroitement,
Puis violemment se déchaine l'océan,
Rien ne va, rien ne va plus; l'oiseau s'étourdit,
Il faut revenir, revenir, revenir...

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